Nostromo 
CH, math-chaos-grindcore

Doit-on encore présenter Nostromo? Apparu sur la scène alternative genevoise au milieu des années 1990, le combo écume les caves des squats genevois aux côtés de groupes comme Fragment, Prejudice et Knut avec qui il partage régulièrement l'affiche. Après leur premier enregistrement sous la forme d’un  petit 45t, Nostromo sort en 1998 son premier album sur le label Snuff Records, créé par des membres de Knut. Les dates s'enchainent, le groupe se rapprochant du label Overcome Records, basé à Rennes. L'occasion de se produire lors du Superbowl of Hardcore 99 avec des formations comme Napalm Death, Turmoil et Ananda.

Le mini CD Eyesore, publié sur le label français Mosh Bart Industries (rebaptisé plus tard Bisect Bleep) assoit encore la réputation de Nostromo. Mais c'est l'album complexe et technique Ecce Lex, sorti en 2002 et enregistré en Suède avec Mieszko Talarczyk du groupe mythique Nasum, qui donnera une dimension supplémentaire à Nostromo, devenu une référence du metal extreme et du grindcore. Le groupe se sépare en 2005, quelque temps après avoir créé la surprise avec leur mini-album acoustique Hysteron-Proteron, exercice plutôt rare pour les groupes de musique extrême habitués à repousser les limites de l’agression sonore. 10 ans plus tard, loin de s’être fait oublier, le groupe est devenu culte. La réputation de leur son inimitable mélangeant fureur grind, groove hardcore, signatures rythmiques bizarres jazzy et joyeux bordel organisé a largement dépassé nos frontières. C’est donc avec fierté que votre SAS préféré vous propose la première date suisse de cette reformation tant attendue! Hail to the masters, et joyeuse pluie de parpaings sur vos faces!

Orso
CH, post-hardcore, metal instrumental

Nouveau venu sur la scène romande, Orso est formé à Lausanne par d’anciens Kruger et June Deville, vieux briscards bien habitués à nous enfiler des kilos de disto dans les esgourdes. Instrumentale, leur musique influencée par la cuisine italienne (un peu) et une certaine scène nordique (beaucoup) fait la part belle aux ambiances sombres, au gros son plombé et aux harmonies tordues qui s’entrecroisent à la Breach ou Terra Tenebrosa. Un post-hardcore de qualité certifiée, donc, qui pourra aussi rappeler Cult Of Luna ou Neurosis. A voir absolument!